Reçus à la région, hier, Sud éducation et le Snes demandent que les assistants techniques soient titularisés. Sans succès.

Publié le par collectifdesenseignantsdecinema

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Reçus à la région, hier, Sud éducation et le Snes demandent que les assistants techniques soient titularisés. Sans succès.

 

« Il n'y a aucun changement. On reste dans le discours de la contractualité. » Pas satisfaits, les représentants de Sud éducation et du Snes-FSU. Depuis plusieurs mois, ils dénoncent la situation des assistants techniques audiovisuels dans les lycées qui proposent des sections cinéma (dont Guist'hau à Nantes). Le rôle de ces assistants techniques ? « Essentiels, estiment les représentants syndicaux, profs également dans les sections cinéma. Ils préparent le matériel, le gèrent, s'occupent de la maintenance... »

Problème : ces postes sont des emplois précaires. « En 2009, un courrier de la région indiquait que l'assistance technique serait un contrat d'accompagnement aidé pendant deux ans, suivi d'une transformation en support budgétaire, explique François Coupet, de Sud éducation. Or les postes n'ont pas été titularisés. »

Le dossier est complexe du fait du partage de compétences entre l'État et les collectivités territoriales et de la spécificité de cet enseignement. « On a dû identifier ce qui est de l'ordre de l'entretien technique, qui dépend de la région, et l'accompagnement pédagogique, qui est du ressort du rectorat, explique-t-on à la région. Il y a deux statuts différents. »

Résultat : le rectorat met un mi-temps par établissement. La région, un quart de poste, ou, selon les cas, un contrat aidé. Une personne s'occupera donc de la partie pédagogique. L'autre, de l'aspect maintenance technique.

« Les actuels assistants techniques ne vont pas pouvoir rester, regrettent les syndicats. On leur propose d'autres contrats précaires dans d'autres secteurs, alors qu'ils ont des compétences en audiovisuel. Et on va recruter de nouvelles personnes, qu'il va falloir former. Sur les plans efficacité et humain, c'est stupide. »

Cinq personnes sont concernées. Les syndicats n'excluent pas un mouvement de grève à la rentrée. Une centaine d'élèves suivent ces sections cinéma dans chaque établissement.

 

Yasmine TIGOÉ (ouest-France, loire Atlantique, juin 2012).

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