Tract action du 6 mars- Académie de Nantes- Exemplaire pour lycée Atlantique-

Publié le par collectifdesenseignantsdecinema

    Appel soutenu par Sud et le Snes

 

Quel avenir pour le cinéma-audiovisuel dans les lycées ? 

 

Les assistants techniques audiovisuels qui travaillent avec nous,
enseignants et élèves, ne peuvent pas être des salariés jetables !

 

Pour les 5 sections cinéma-audiovisuel de l’académie :

 

 Lycée Renoir (Angers), Lycée Atlantique (Luçon), Lycée Lavoisier (Mayenne),

 

Lycée Bellevue (Le Mans), Lycée Guist’hau (Nantes)

 

 

La Région doit les titulariser !

 

Rassemblement devant les grilles des lycées !

Au lycée Atlantique aussi !

mardi 6 mars, à 18 h 15 !

 

 

 

Qu’est-ce qu’une section cinéma-audiovisuel ?

 

  • Une section cinéma-audiovisuel dans un lycée permet d’ouvrir les élèves à la compréhension du monde de l’image, de les rendre lucides face au pouvoir de la télévision et de tous les supports visuels… Elle permet la pratique d’un art, donc le développement d’une sensibilité créatrice…
  • Une section cinéma-audiovisuel assure pour un lycée un rayonnement culturel. Dans certains lycées de l’académie, jusqu’à 120 élèves pratiquent la spécialité et l’option. Et la section audiovisuelle permet souvent des approches  novatrices dans d’autres cours que le cinéma (EPS, Français, Langues,…), ne serait-ce que par la captation de cours ou d’activités pédagogiques…
  • Le cinéma est une accroche dans l’école pour des élèves en difficultés ou qui aiment voir un résultat concret à leur travail.
  • Une section cinéma-audiovisuel, c’est beaucoup d’investissement de la part des enseignants, des élèves… Le travail déborde les heures de cours, notamment pendant les tournages et les montages…
  • Une section cinéma-audiovisuel, c’est du matériel couteux alloué par la Région : des dizaines de milliers d’euros pour des ensembles de tournage (caméras, moniteurs, micros,…), pour des studios de montage (ordinateurs, logiciels,…).

 

Qui est l’assistant technique audiovisuel ?

 

  • Quand les enseignants sont appelés à d’autres tâches, qui ouvre les locaux de montage aux élèves ? Qui leur met en place le matériel nécessaire ? Qui gère les cassettes, les cartes mémoires, les fichiers, et les répertoires ?                                                                                 
  • Qui prépare le matériel pour les ateliers pratiques ? Pour les tournages ? Qui en fait l’inventaire lors de sa restitution ? Qui le range ? Qui recharge les batteries ?
  • Qui s’occupe de la gestion des prêts de matériel aux élèves pendant et en dehors des cours ?
  • Qui assure la maintenance des ordinateurs de montage ? Qui assure les petites réparations sur le matériel technique de tournage ?      
  • Qui prépare les copies des films pour le bac ? Qui les compile pour conservation dans les fonds de la section ?
  • Qui ? Autrefois les Contrats Emploi/Solidarité (CES), puis les Emplois Jeunes, puis les contrats d’accompagnement à l’emploi (CAE), désormais les Contrats Uniques d’Insertion (CUI)…  Bref, des contrats précaires !
On joue avec les nerfs des personnels…

 

Au départ, c’était l’Etat, qui parfois recrutait (certaines sections, pourtant pourvues d’effectifs importants ne bénéficiaient d’aucun poste d’assistant technique, et les enseignants ne pouvaient pas assurer tout le travail nécessaire, au détriment des élèves.) Nous avons demandé à la Région d’assumer cette responsabilité d’embaucher des personnels pour gérer le matériel, son matériel, qu’elle a acquis…  Elle l’a fait en 2008. Mais, au lieu de créer des postes statutaires et pérennes, comme elle s’y était engagée par écrit, la Région a finalement mis en place elle aussi des postes précaires, sous-payés, et seulement jusqu’en juin 2012 !

 

L’avenir des sections cinéma-audiovisuel est menacé ! Il est temps de réagir !

 

Le désengagement de la Région et du Rectorat met en danger le travail des enseignants et des élèves… Les assistants techniques, qui se sont investis dans des contrats précaires renouvelés d’année en année, avec des salaires dérisoires, ne seront pas repris par la Région l’année prochaine (décision du Président de la Région, M. Auxiette)… Et nous ne pouvons accepter cette situation déstabilisante pour les élèves, qui ne savent pas chaque année s’ils vont pouvoir finir leurs projets ! Nous regrettons de devoir former ces assistants pendant 4 à 5 mois, pour mieux les voir « jetés » au bout de 6 mois, d’un an… Le temps passé par un enseignant à former un salarié pendant son temps de travail n’est pas passé avec les élèves à leur apprendre le cinéma !

 

 

Une seule solution, la titularisation des personnels précaires, pour que les sections cinéma-audiovisuel puissent vivre ! Enseignants, parents, élèves, venez nous soutenir !

 

 

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